Quatre ans plus tard, cette jeune entre­prise est déjà riche d’un cata­logue se com­po­sant de chaises, tables, cana­pés, lumi­naires, petits meubles. Son pari est de s’appuyer sur le stock inépui­sable des déchets indus­triels et de les reva­lo­ri­ser en objets du quo­ti­dien. « 350 mil­lions de tonnes de maté­riaux de déchets finissent, chaque année, dans les bennes des usines fran­çaises », pré­cise Armand Bernoud. Entreprise de l’économie cir­cu­laire, Maximum ques­tionne le cycle de concep­tion et les pro­cess de pro­duc­tion. Ils ont noué de nom­breux par­te­na­riats indus­triels qui leur assurent un stock impor­tant de maté­riaux à recy­cler.

La chaise Gravêne, déjà ico­nique, se com­pose d’une coque mou­lée issue des chutes de poudres colo­rées
du plas­tur­giste A. Schulman, d’un piè­te­ment en tube métal­lique pro­ve­nant des chutes de l’industrie métal­lur­gique
ou des chutes de douelles pro­ve­nant d’un ton­ne­lier. À chaque chan­ge­ment de teinte de poly­éthy­lène, les
cents pre­miers kilo­grammes de matière prennent une cou­leur aléa­toire, mélan­geant l’ancienne et la nou­velle
teinte. Ce qui est inac­cep­table pour les clients du plas­tur­giste devient source de créa­tion pour les desi­gners de
Maximum. Très ingé­nieux et per­ti­nent pour une chaise vrai­ment réus­sie.
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